Avant de mettre toutes les formes de stress sur le banc des accusés, il est important de retenir que tous les stress ne sont pas nécessairement nuisibles, nous avons besoin d’un certain degré de stress, de tension pour nous activer, augmenter notre performance. Sans un minimum de stress, nous ne pourrions réagir face au danger, ni faire grand-chose. C’est lui qui nous permet de résoudre de nombreux problèmes, le stress est une réaction qui fait partie intégrante de la physiologie humaine.
Lorsque les hommes préhistoriques tombaient sur un prédateur au hasard, ils avaient 2 choix : fuir ou se battre. Quelle que fût leur décision, elle exigeait une réponse rapide de l’organisme devant l’urgence de la situation. Cette réponse générait du stress aigu (stress normal), une réaction naturelle de l’organisme à une épreuve physique et/ou émotionnelle. Très peu de temps après ils retrouvaient la sérénité.
Contrairement aux hommes préhistoriques nos vies aujourd’hui sont remplies de situations stressantes de transformations profondes des valeurs, nous perdons peu à peu notre sérénité parce que notre système de réponse au stress ne sait plus faire la différence entre faire face à un prédateur enragé ou à un énorme bouchon de circulation.
Le stress devient mauvais pour nous lorsque nous devons faire face à une accumulation, une perduration, une répétition de nuisances ou de conflits qui use ses capacités de résistance. Il déborde toutes les possibilités de réponse de l'organisme entrainant une multitude de symptômes potentiellement dangereux pour la santé (ex : fatigue, épuisement, craquage, sidération, irritabilité, insomnies, prédisposition aux infections, migraines, perte de mémoire et de concentration, accumulation de graisses viscérales, diverses douleurs, troubles digestifs, boulimie, anorexie, alcoolisme, tabagisme ou plus grave).
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